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Channel: Charles-Pennequin – Libr-critique
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[HUMEUR] SITAUDIS devient-il un taudis réac ?

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Depuis sa création en 2001, Sitaudis, plutôt que de privilégier l’analyse objective des livres et des oeuvres, ou bien de réfléchir à l’ensemble d’un champ littéraire, entre autres le champ contemporain et la diversité de ses démarches, a préféré, et ceci avec une certaine forme de pertinence — me semble-t-il — s’attacher à des notules plutôt affectives, trempées dans l’acide parfois, et défendre seulement une partie des écritures contemporaines, bien souvent reliées à la descendance de TXT, que cela soit pour l’ancienne ou la nouvelle génération d’écrivains ou poètes. Si j’ai toujours respecté les choix de Pierre Le Pillouër, il me semble pourtant, que depuis quelques temps, une forme de dérive réactionnaire apparaît dans ses notes et celles de certains de ses compères. Être réactionnaire, il n’y a là rien de grave en soi, car telle est la mode actuellement en France, toutefois, j’ai décidé de réagir à quelques uns de ses traits. Une stratégie web fondée sur l’affect : Sitaudis tient tout d’abord sa réputation d’une stratégie web, fondée sur une logique machiavelique intéressante. Plutôt que de parier sur un travail objectif d’analyse, approfondi, voire parfois sans doute rébarbatif comme cela peut l’être sur libr-critique.com, il lance un site reposant sur une logique schmittienne [division des amis et des ennemis], sachant parfaitement que pour une grande partie des lecteurs potentiels une telle distinction titillera le système affectif, appellera réaction passionnée, permettra dès lors la diffusion rapide de son acte de naissance. Ce qui fut le cas, étant moi-même averti à l’époque par Charles Pennequin de l’existence de ce site, du fait de la mise au ban de Christophe Tarkos. Stratégie intelligente pour celui qui vise à obtenir une large audience, non pour celui qui souhaiterait s’adresser à la raison plutôt qu’au sang et aux nerfs. L’audience, il l’a conquise sans aucun doute, devenant depuis 2001, l’un des sites principaux pour la poésie contemporaine. Principaux, non pas au sens de sa qualité éditoriale, mais en terme de rumeurs, de disputes, de curiosité mêlée de plaisir vis-à-vis des piques fréquentes. Cependant quand on analyse la manière dont se stratifient les textes, les références, si on ne peut accuser Pierre Le Pillouër d’éclectisme, quoi que, il a créé surtout un front de défense issu des anciennes avant-gardes TXT. Chose étonnante de même, alors qu’il se targue de lutter contre une certaine forme de complaisance néo-libérale et populaire, cette stratégie de l’affect est la même que celle qui structure les lois médiatiques de l’audience. Une stratégie de l’autorité : Sitaudis pourtant est paradoxale. N’ayant que peu d’articles de recherche, ou bien de notes de lecture approfondies, hormis celles de nouveaux participants, comme j’ai pu en faire partie à une époque, se constituant sur des notes plutôt d’opinion, sitaudis revendique une vérité, voire même la vérité quant à la littérature contemporaine. Début septembre, par exemple, dans la fenêtre de présentation du site, il marque que le seul livre qui vaille la peine en cette rentrée n’est autre que Holocauste de Charles Reznikoff. Je ne nierai pas la qualité de ce titre, toutefois, comme à son habitude, par un trait aussi opiniâtre que prétentieux (toujours prompt à user des superlatifs), Pierre Le Pillouër jette aux oubliettes tout autre livre. Cette stratégie, facilement compréhensible en ses mécanismes, est celle avant tout du partisan. Il se dit non éclectique, mais en fait il confond défendre un territoire littéraire relatif et affectif et réfléchir à l’hétérogénéité constitutive d’un champ littéraire comme Fabrice Thumerel et moi-même tentons de le faire depuis pratiquement deux ans. L’autorité qu’il pose, est celle de la conquête et de l’élimination, est celle qui refuse l’intrus, au motif que cela ne correspond pas à ses goûts. Quand dans sa présentation actuelle : il écrit qu’il défend « ce qui est complexe, difficile, obscur, tranchant, dur, pénible, négatif, noir, étranger, irrégulier, rejeté et refoulé, théorisé, indicible, fragile, illisible » — se référant implicitement à Christian Prigent — cette définition n’enveloppe pas objectivement un champ littéraire, mais englobe seulement ce que lui affectivement appelle comme tel. Reçoit-il vraiment tout ce qui se fait ? S’intéresse-t-il par exemple, entre autres, à François Richard, qui a une langue vraiment obscure, intrigante et poétique ? Non… Car telle n’est pas sa démarche. Une stratégie du rejet : J’en viens alors aux dernières notes : sur Ouste n°15, sur Charles Pennequin visant conjointement Sylvain Courtoux, et celle de Jacques Demarcq portant sur la performance. Avec ces trois notes, seulement ces trois notes, très peu argumentées, on ne compte plus les auteurs récriminés, attaqués, rejetés. Par rapport à Ouste : il écrit : « on se demande à quoi bon publier un énième texte de Jean-Luc Parant, Cadiot, Blaine et Veinstein ». Mais alors posons la question : pourquoi encore publier tous les auteurs qui ont déjà tant publié (Chopin, Prigent, Demarcq, Verheggen, et tant d’autres). Pourquoi d’ailleurs ne font-il pas tous comme Denis Roche : passer à autre chose ???? Cette réflexion de Le Pillouër tend à la bêtise, tellement elle ne signifie rien, tellement elle ne fonde qu’un jugement affectif. Puis vient ensuite, sa véritable attaque, car cette première pique n’était que le hors d’oeuvre, la préparation : il dit (et non pas explique) qu’avec le Festival expoésie : « la poésie expée confinée dans son espace pour espèce menacée ». On voit là deux critiques à faire par rapport à ce qu’il énonce : 1/ croit-il que ce qui fait la vie de la poésie ce ne sont que les grands festivals, visibles au niveau national ? Croit-il que les petits festivals, les lectures régionales ou locales, la multiplicité des initiatives invisibles, ne sont pas importantes pour la vie de la poésie en France ? 2/ L’attaque typiquement réactionnaire, que l’on va retrouver chez Demarcq, de la poésie expérimentale, et de la performance. Croit-il qu’elle est autiste ? Croit-il qu’elle a en a fini ? Est-ce que toute poésie n’est pas ex-peras, en-dehors des limites que l’on voudrait bien lui assigner ? Jugement à l’emporte pièce. Par moment, il devrait davantage réfléchir aux présupposés...

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[Discussion] Jacques-Henri Michot, TROP (à propos de « l’affaire » Charles Pennequin)

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[Nous présentons ici un texte de Jacques-Henri Michot, car nous pensons, que loin de devoir clore le débat, les questions qui se sont posées à propos des articles de sitaudis, ouvrent véritablement des questions sur la poésie, sa constitution et son rapport au monde, qu'il soit social ou politique. Or, l'un des lieux vivant de la réflexion nous paraît être le web, qui loin de n'être qu'un lieu précaire et de passage, est pour nous de plus en plus le lieu où une vitalité intellectuelle peut s'exprimer, où un débat d'idée peut avoir lieu. Nous remercions Jacques-Henri Michot de nous avoir autorisé à publier son texte.] ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ (Le texte qui suit est – à l’exception d’une note ajoutée après coup, et à quelques infimes modifications près – celui qui a été envoyé à Sitaudis, où il avait sa place, au soir du 11 octobre 2007. Il a été refusé par Pierre Le Pillouër, pour le motif que voici : “J’ai clos le débat public pour le moment de façon à laisser un peu retomber ces affects et à ne pas nous diviser davantage.” Sans commentaire. jhm) TROP (À propos de l’“affaire” Charles Pennequin) Convient-il vraiment d’intervenir dans la rubrique “Excitations” ? Pas de réelle sympathie pour ce terme, qui rappelle par trop les “coups de gueule” et les “coups de coeur” – “spontanéité” de pacotille – chers aux journalistes de tout poil. Les “débats d’opinion”, en règle générale, me donnent plutôt envie de les fuir. Mais, malgré tout, il arrive un moment où je me persuade que “trop, c’est trop”. Plusieurs “trop” sont ici en cause. TROP I (Sitaudis 2/10) “OUI on a vieilli et on s’est sans doute ramollis dans le compromis et l’abus des raviolis.” Qu’on me permette d’écrire que cette phrase est proprement lamentable. Qu’est-ce que cette petite et rance sagesse des nations qui donne comme une évidence le fait que vieillir calme, amène doucement à céder sur le tranchant et la radicalité (ah ! les “compromis” !) mais qu’au fond du fond, ce n’est pas si grave, et peut-être même pas si mal ? Qu’est-ce donc que ce “on” qui implique la notion généralisante et molle de “génération” ? Cliché répulsif. Et on enrobe cela de rimes censées faire passer le tout dans une sorte de laborieuse drôlerie déculpabilisante. (( Pierre Le Pillouër m’a reproché de n’avoir pas saisi – ce qui était pourtant clair – que cette phrase était “au second degré”, qu’il s’agissait des vieillissants “vus par…”. Le problème est que ce “second degré”-là fait vaciller un “premier degré” qui n’est guère éloigné de lui. Car, depuis TXT, n’y a-t-il pas eu, de fait, ramollissement et compromis ? Note du 12/10/07)) Allons-y, donnons allègrement des verges pour nous faire battre : Il en est que le fait de vieillir n’a pas ramollis le moins du monde, n’a pas conduits à céder. Pour ne citer que trois noms (qui ne sont pas des “poètes contemporains”) : Alain Badiou, Jacques Rancière, Eric Hazan. Au moins le premier d’entre eux, je n’en doute pas un instant, fera hurler les “démocrates”. Quoi, ce maoïste attardé, ce suspect d’antisémitisme (selon Eric Marty, récemment invité à dîner par Sarkozy), celui que, dans son dernier livre, BHL assimile à un fasciste, etc. ? Celui dont j’avais, au moment de la révolte des banlieues de novembre 2005, fait circuler un texte qui m’avait attiré, à l’époque, les foudres de PLP… Glissez, mortels, n’appuyez pas… Dans le sillage du vieillissement, le retour sur le passé, du temps qu’on était jeunes. Et voilà qu’on est fier. De quoi ? Pas de ce qu’on a fait, mais de ce qu’on n’a pas fait. Bien étrange, cette fierté en négatif… : “On n’a jamais embarqué personne dans la justification du meurtre”. À entendre comme : on est fier de n’avoir jamais été aussi “irresponsables” que l’est aujourd’hui Charles Pennequin qui justifie, lui, le meurtre. Il faudra y revenir. Bien. LE meurtre. En réalité, le meurtre commis par des terroristes. L’état “démocratique” ne tue pas, lui. L’état “démocratique” n’est pas terroriste. Pour ne rien dire du massacre du 17 octobre 1961, une hallucinante et sinistre série de meurtres (dits “bavures”) perpétrés contre les “immigrés” depuis des décennies par la police de l’Etat français – pour ne s’en tenir qu’à lui, et que ce soit dans sa période de “gauche” comme dans sa période de droite -n’a pas nécessairement laissé de très nets souvenirs dans les esprits. Mais les meurtres perpétrés par Action Directe, la Fraction Armée Rouge, les Brigades rouges font encore frémir dans les chaumières qu’embaume le parfum des raviolis. Serais-je donc un défenseur d’Action Directe ? Non. Mais je voudrais savoir si on ne peut pas juger plus révoltant que les meurtres commis le fait que ceux qui les ont commis soient encore en prison, dans des conditions effroyables – alors que le serial killer Papon a pu finir paisiblement ses jours dans son lit. J’aimerais savoir aussi s’il est beaucoup de “poètes contemporains” et de leurs lecteurs qui s’émeuvent de cette abjection étatique. Je suis sûr que Charles Pennequin – au moins lui – est de ceux-là. TROP II (Sitaudis 27/09) (Où l’on ne parle toujours pas de Littérature) “ton mépris de la démocratie et de ceux qui votent est répugnant, j’y vois les très poussiéreux mépris des gosses de la bourgeoisie.”. Charles Pennequin en “gosse de la bourgeoisie”, il fallait y penser. Passons. Par “de la démocratie et de ceux qui votent”, il convient d’entendre à l’évidence “de la démocratie, c’est-à-dire de ceux qui votent”. L’assimilation va de soi, n’est-ce pas ? Être démocrate, c’est voter, “accomplir son devoir de citoyen”, pénétrer d’un pas ferme dans l’isoloir, “déposer son bulletin dans l’urne” (plutôt funéraire, l’urne, ces temps, non ?), etc. Après quoi : vogue la galère. (C’est le cas de le dire, les galériens sont de plus en plus nombreux…) Ceux qui ne votent pas sont donc contre la démocratie, c’est clair. Il convient, pour être démocrate (de gauche), de voter Chirac...

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[Évènement] Raoul Hausmann. Et après ? à Limoges du 17 au 20 octobre.

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NEW AL DANTE organise la manifestation : Raoul Hausmann. Et après ? Cette manifestation aura lieu à Limoges du Mercredi 17 octobre au Samedi 20 octobre. Libr-critique s’associe à cet évènement. À partir de mercredi, vous pourrez suivre en live ou en différé les lectures, expositions ou interventions. MERCREDI 17 OCTOBRE 1 6 h 0 0 : rue Aristide Briant pour la mise en action du vidéopoème Le pont, fmsbwtözäu pggiv- .. ? de Jean-François Demeure, suivi d’une lecture de la poésie phonétique de Raoul Hausmann par Isabelle Vorle. 19h00 à l’espace Noriac :vernissage de l’installation de Jean-François Demeure: péDAloDADAsophe. 20h30 à l’espace Noriac : récital poétique de Patrick-Beurard Valdoye. Suivi de la projection de L’homme qui avait peur des bombes(film de Raoul Hausmann) et de Schwittraces (film de Isabelle Vorle). JEUDI 18 OCTOBRE 14h00 à l’IUFM : À propos de Raoul Hausmann, interventions théoriques de Isabelle Maunet, Michel Giroud et Patrick-Beurard Valdoye. Suivi de la projection du documentaire Raoul Hausmann, dadasophe. (en partenariat avec le musée départemental d’art contemporain de Rochechouart, le CRDP et l’ENSA) 1 9 h 0 0, centre municipal Jean Gagnant :vernissage de l’exposition de Paul-Armand Gette, Un artiste en présente un autre… 2 0 h 3 0, centre municipal Jean Gagnant : lecture de Paul-Armand Gette. VENDREDI 19 OCTOBRE 16h00 à l’ENSA : conférence/débat avec les étudiants autour de la poésie action. Avec Richard Martel, Arnaud Labelle-Rojoux, Joël Hubaut, etc. 18h00 à la galerie Lavitrine : vernissage de l’exposition de Stéphane Bérard : À l’épreuve du luxe. 20h30 au centre municipal Jean Gagnant : nuit de la poésie-action (lectures, poésie sonore, performances…) avec Giovanni Fontana, Jean-Paul Curnier, Li-Ping Ping & Thierry Madiot, Charles Dreyfus, Michel Giroud, Philippe Boisnard & Hortense Gauthier, Joël Hubaut, Jean-Michel Espitallier, Jérôme Game, Richard Martel, Charles Pennequin & Jean-François Pauvros, Arnaud Labelle-Rojoux, Docteur Courbe, Emmanuel Rabu & Sylvain Courtoux. SAMEDI 20 OCTOBRE de 19h00 à 2h00 au centre municipal Jean Gagnant : Soirée DADAsofilmique. Films de Walter Ruttmann : Opus 1 (la symphonie filmée) et Opus 2, 3 et 4; Viking Eggeling : Symphonie diagonale; Marcel Duchamp : Anémic cinéma; H e n r i Chomette : Jeux des reflets et de la vitesse; LYE Len : T u s a l a v a, K a l é i d o s c o p e, Colour box, Rainbow dance, Trade tattoo, f l i g h t, c r y, R h y t h m, Free radicalset Particles in space… Du 15 au 19 octobre : • Interventions dans 5 lycées de la région, (Limoges et Guéret), de Charles Pennequin et Jean-Michel Espitallier (interventions théoriques et performances, en partenariat avec l’association ACTE et le CRL). Du 17 au 19 octobre : • Installation d’in-votos dans la ville de Limoges par Josée Lapeyrère. Du 17 octobre au 3 novembre: • Librairie éphémère à la galerie La vitrine ; • diffusion d’un numéro spécial de la , journal nomade et aléatoire d’interventions poétiques diffusé dans les régions Limousin, Franche-Comté, Languedoc-Roussillon et à Bruxelles. Durée des expos: • péDAloDADAsophe de Jean-François Demeure à l’espace Noriac : jusqu’au 11 novembre 2007. • Un artiste en présente un autre… de Paul-Armand Gette au centre municipal Jean Gagnant : jusqu’au 16 novembre 2007. • À l’épreuve du luxe de Stéphane Bérard à la galerie Lavitrine : jusqu’au 3 novembre 2007.

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[Revue] GPU n°1 (Ground Power Unit)

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GPU n°1, éditions INI, 96 p. // Prix : 14 € [Commande : Association INI, 91 rue d'Aubagne, 13001 Marseille] [Présentation] Deuxième numéro de la revue GP (Ground Power Unit), revue animée par Brian Mura. Ce numéro , par rapport au numéro 0, est plus petit en son format, en quadri, avec davantage de textes. Au sommaire on retrouvera avec plaisir, entre autres : Thierry Rat, John Giorno, Charles Pennequin, Mathias Pérez ou encore une étrange photographie de Joël Hubaut faite par Audrey Tabary. 1/ Au niveau arts : ce qui a retenu mon attention, c’est le travail photographique d’Audrey Tabary. 2 types de travaux. Le premier qui donne à voir 4 photographies de Marseillais à la plage. Jeu de trompe l’oeil, de brouillage des repères temporels. De quand datent ces photographies. En jouant sur la pose des modèles et sur la luminosité du tirage noir et blanc, il se produit une détemporalisation de la prise de vue. Ne serions-nous pas dans les années 50-60 ? Au temps d’une autre plage, d’un autre rapport ? Non, car lorsque l’on regarde de près les modèles, leurs maillots de bain, leurs chaussures, les accessoires qu’ils peuvent avoir appartiennent bien à notre époque. Le second travail, dont nous n’avons qu’une photographie, appartient à la série Vie d’artiste que nous pouvons voir sur son site plus largement. Ce travail met en scène dans la revue GPU, un policier, Joël Hubaut qui viole une femme. Plus largement le travail de Vie d’artiste, est une mise en situation d’écrivains ou de plasticiens (Stéphane Bérard, Nathalie Quintane, Ben, Edouard Levé, Charles Pennequin, …) dans des situations de travail diverses. Vigile pour Levé, Policier pour Hubaut, boulangers pour Quintane et Bérard, etc. Déplacement de l’identité par ce qui lui est attribué au niveau — de ce que l’on pourrait appeler au sens de Ricoeur (Soi-même comme un autre) — de la théorie de l’action. L’action qu’Audrey Tabary leur fait accomplir déplace leur identité et vient recouvrir ce que l’on sait d’eux. Une forme de tension dans la vue se constitue à travers la différence entre ce qui est su et ce qui est vu. 2/ Au niveau des textes: On retrouvera Poubelle la vie  de Charles Pennequin que nous avions publié à l’origine sur Libr-critique. Mais aussi le très beau texte de Thierry Rat, qui traduit ne nouvelle fois, dans le rythme d’une rumination qui lui devient de plus en plus propre, une solitude existentielle très forte. Extrait : "J’aimerais bien, vraiment j’aimerais bien y aller, là, là où ça fait du bien d’aller. Mais non je n’y vais pas. Je reste là. A ce moment, sous le plafond de la chambre. Je me suis oublié. Oublié d’y aller, la chambre à un lit. J’ai oublié pourquoi je devais y aller, a chambre n’a pas encore de fenêtre, elle n’en aura jamais. J’ai oublié de regarder le plan. Sur le plan paraît-il, il ny en avait pas. Pas de prévue pour cette pièce. La chambre a quatre angles. Sur le plan elle ne figure pas. J’ai oublié le plan, la chambre n’a qu’un lit, au milieu." Une revue à suivre, qui je pense, trouvera peu à peu une approche encore plus singulière et plus marquée.

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[Texte] Charles Pennequin à propos d’aujourd’hui

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Le 11/02/2008 à 11:03:47 charles pennequin pense qu’aujourd’hui la poésie de l’avant garde en France est vue, revue, et donc pensée par les universitaires, les sociologues, les philologues, les pédagogues, les policiers de la culture, les flics. Aujourd’hui, pour le poème, il faut des littérateurs en France, alors qu’aujourd’hui, dans tout poème, il faudrait trouver tout ce qui entretien le rapport à la base du texte, tout ce qui fait poème et qui est la base de la vie et de la parole. Aujourd’hui, tout ce qui est au-dessus de moi, et tout ce qui se croit au-dessus de mon poème, est mon ennemi. Les généraux, les politiques, les journalistes, les pédagogues, les éducateurs, les critiques installés et les artistes en place sont nos ennemis, car ils ne permettront jamais à l’homme de se relever et de se révéler, mais continueront à l’enfoncer dans sa honte, sa honte toute première et qu’on prend soin de cultiver, la honte qui fabrique des identités et façonne des individus. Nous n’avons plus besoin d’individus à forte identité, nous avons besoin d’ouvrir tout à l’explosif. Tout ce qui fait des groupes, des formations, des mouvements, des écoles, des arrangements, les corporatismes de toute sorte où l’on se croit arrivé, avec plein de gens qui se planquent dedans, des savants de savoirs autres, des autres qui se mettent dans des paroles qui ne sont pas les leurs et qui fabriquent ainsi des entités indiscutables, qui finissent de cette manière par nous maintenir dans notre propre honte, alors qu’il faudrait voir la honte froidement comme un monolithe devant soi, et décoller de cette masse graisseuse, ce bloc sans envie en face et passer outre. tout ce qui est au-dessus du type de base est mon ennemi tous les gens de l’éducation, du savoir, les intellectuels en place forte, tous ceux qui nous font encore croire qu’on peut vivre en l’humanité de la sorte. Ils ne le font pas croire dans ce qu’ils disent, dans leurs analyses poussées, il nous le font croire en ne poussant pas leurs analyses poussées, c’est-à-dire il nous font croire qu’il suffit d’aligner des mots, avoir des phrases pour montrer que tout est bien compris, bien vu, analysé, alors que rien n’est vu dans leur programme. Rien n’a été vu car tout est déjà mort, tout est déjà programmé dans leur langue morte. Tout est discours, blabla, que vaut le blabla de tel théoricien par rapport aux gens de télés et de magazines ? rien. Du vent. Toute parole est du vent si elle ne se donne pas comme but de rendre vie, de donner la vie, de provoquer un soulèvement. Aujourd’hui il n’y a aucun soulèvement possible, aucune possibilité car aucune vie dans aucun écrit. Il faudrait, avant d’entamer chaque phrase, voir des étripements possibles. Mais rien dans l’étripement, tout est bad trip dans l’écrit en ce moment, car tout n’est que remplissage de certaines instances contre certaines autres instances. On dit dénoncer, on dit détourner, on dit biaiser, on dit qu’on biaise mais on biaise pas. On dit tenter, opérer, fragmenter, saboter le discours mais tout ça est gentil et tout le monde s’en tape. Aujourd’hui la poésie tout le monde s’en tape. Et c’est normal. Il est tout à fait juste de se taper pas mal de la poésie car elle n’emmerde personne. Soyez en conscient : notre poésie toute confondue n’emmerde pas un seul homme sur terre. Et ne l’aidera donc pas à vivre et surtout à se soulever. Le soulèvement non pas des masses, mais le soulèvement de chacun pour lui-même, pour se soulever déjà contre lui-même n’est pas près de s’opérer. Il n’y a pas de danger : les instituteurs du langage, les profs de la poésie veillent. Tous les gardiens de la bonne marche de la transgression opérante sont là pour vous rappeler que les poètes n’ont pas à s’intéresser aux gens, c’est-à-dire à leur cracher dans la gueule. Il faut juste des bons pédagogues qui transgressent un brin pour expliquer à l’élève la transgression du brin d’herbe. Et l’élève de s’ennuyer à son tour. Et le prof ensuite de retourner avec ses collègues. Les profs restent entre collègues, et l’élève retourne dans sa crasse. La crasse de l’élève ne transgresse rien. La crasse de l’élève ne lui dit pas que tout ce qui est au-dessus d’elle, au-dessus de sa crasse même, est à foutre en l’air. Tout ce qui est au-dessus de l’élève est ton ennemi. Voilà aujourd’hui ce que toute la crasse des poètes devrait dire.

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[Chronique] Réception asiatique de La Ville est un trou de Charles Pennequin par Clément Bulle

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  Longtemps je me suis couché en me demandant : quand vais-je enfin pouvoir lire La Villes est un trou ? Pas toujours si simple de s’approvisionner en livres du Japon. Pourquoi préciser le lieu de réception ? Pour une autre question : Qu’est-ce qui, d’Asie, fait résonnance avec ce texte ? Sans être ni un spécialiste de la civilisation et des arts japonais, ni de l’oeuvre de Pennequin ; juste ici faire part de comment je me suis disputé La Ville est un trou. Vide La phrase de Pennequin est pleine de trous elle aussi[1]Dans son essai L’Ecriture poétique chinoise, Seuil, 1977, F.CHENG, montre l’importance de l’ellipse chez les poètes chinois ; comment, en pratiquant des trous dans le bon usage de la langue, ils créent un Vide où les idéogrammes sont laissés à eux-mêmes, rendus à la virtualité de leurs significations. Ces trous, ils les réalisent par l’élimination des « mots vides » : « Ce qui préocuppe les poètes est (…) l’opposition entre les mots pleins (les substantifs et les deux types de verbes :verbes d’action et de verbes de qualité) et les mots vides (l’ensemble des mots-outils qui indiquent des relations :pronoms personnels, adverbes, prépositions, conjonctions, mots de comparaison, particules, etc. » (page 37). Il fait des trous dans ses phrases. Il fait le vide dans la syntaxe. Il la vide comme un poulet. Comme un chinois. Comme fait le vide la pensée chinoise. Coupe-sombre dans le complément. Saturation de mots pleins qui se frottent, roulis de mots pleins jusqu’à érosion, jusqu’à obtention de moignons de mots. Reflux des mots, abrasif, retour du mot amputé qui nous en bouche un coin, pas pour l’épate mais par la précision que sa mutilation ajoute. Et réduction à rien des mots vides, des mots-liaisons, des mots bouche-trous. Beaucoup de souffle passe grâce à cette aération entre mots. D’où décapage et mots à nus, laissés à leurs ambivalences et mobilités. Dans le passage suivant, première séquence où les verbes, dominants, foisonnent, passent du présent, au futur, puis au passé, puis enchaînement sur une série de phrases dont les verbes sont alors chassés ; ne restent plus que ce que Cheng appelle les mots « vides ». « J’écris, je peux pas. Je peux pas m’y mettre. Je m’y mettrai pas. Ca m’use. Ca m’a amusé. Maintenant ça m’use plus que ça m’amuse.Ca m’use au moins autant, ou alors plus. Plus ça m’amuse plus ça m’use.Et avant ça m’amusait seulement. Sans que ça m’use. Maintenant c’est les deux. Ou alors c’est que de l’usure. L’usure au bout. Bien après avoir fait mumuse. Tout au bout du mumuse. Et au bout de l’usure. Encore des bouts usés. Et encore usés. Jamais plus que jamais et toujours. Et à jamais. Et encore et pour toujours. A la vie. Beaucoup de vie. Beaucoup de mort aussi. Beaucoup d’écrit et beaucoup d’usure. Plus d’usure que de vie. Plus d’écrit mais moins. Mais plus de vie » (84) Jardin de pierres Mots roulés, retournés, lancés, rattrappés au vol, posés, « usés ».Mots-cailloux.Et si on pense au jardin zen, ce n’est pas tant pour le système allégorique qui le sous-tend que pour cet art de « dresser les pierres »[2]In Sakutei-kei (notes sur la technique des jardins) cité par A.BERQUE, Le Sauvage et l’artifice, p.194-195, Gallimard, 1986. . La profusion des mots dans La Ville est un trou n’est pas anarchique, rien de moins « brouillon »[3]Pennequin écrit à ce sujet : « Je suis un homme brouillon. Je suis un homme qui fait mine de ça en tout cas » (134); ils s’agencent, se démontent, s’emboîtent, se déboîtent, s’enlacent, s’entrelacent, se lassent. Ils s’enchaînent. Ils s’accouplent. Et leur juxtaposition procède à un rabottage des formes et formules consacrées (rituel de la baise, rituel de la bise dans le passage qui suit). Épuration syntaxique puis ratissage en courbes, la phrase vrille, fait des tours et des détours,revient sur elle-même. Non sinuosité mais spiralité de la phrase. « Oui il faudrait baiser avec des mots. Avec des tentatives. Baiser la tentative. Des tentatives de mots. Baiser ça. Et le reste. Tout reste à baiser. Ca nous reste sur les bras. Des heures durant. Baisement. Des heures durant : baise-m’en, m’en une, puis deux, puis trois. Baise-m’en bien quatre vraiment. Et dans baisement il y a baise. Et dans vraiment il y a vrai. Et dans les deux il y a ment. » (100) Comme les « pierres à sucer »[4]S.BECKETT, Molloy, éditions de minuit, 1951. Lire notamment au sujet des pierres à sucer les pages 92-96. de Molloy, les mots de son texte, Pennequin les en extirpe de partout, il en a un toujours sous la main qu’il range, déplace, remplace. Ils sont placés sous le régime paradoxal de la famine (il les réduit à rien) et de la boulimie (il semble ne jamais en avoir assez). Plein Pennequin fait le plein sur le vide, grande économie de moyens. Il les concasse tellement ses mots, que c’est plus que sable fin. Il épuise sans fin. Jusqu’à jamais trouver la rupture de stock. Ca grouille dans de l’infime, il les infirme beaucoup. Écriture de l’abondance, copia et copulation pour boutures et bouts durs. On reste face à ces mots parfois démuni, parce que Pennequin « avance avec [son] train de retard », il nous livre ses mots, s’en va, revient. Et pourtant, il ne jongle pas. Il se contente, on en vu comment, de les disposer face à nous. Ce que Michaux dit de Lao-tzeu, c’est bon pour Pe(nne)quin aussi : « Rien n’approche du style de Lao-tzeu. Lao-Tzeu vous lance un gros caillou. Puis il s’en va. Après il vous jette encore un caillou, puis il repart ;tous ses cailloux quoique très durs sont des fruits, mais naturellement le vieux bourru ne va pas les peler pour vous »[5]H.MICHAUX, Un Barbare en Asie, Gallimard, 1967 . Il faudrait dire aussi pourquoi La Ville est un trou, d’où qu’on le lise, est un texte majeur; qui parle de...

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[Livre + chronique] pas de tombeau pour mesrine de Charles Pennequin

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  Charles Pennequin, pas de tombeau pour mesrine, ed. al dante, 86 p. ISBN: 978-2-84761-999-7.   [4ème de couverture]   Vous êtes trop. Trop beaux. Trop dans le faire. Et dans le faire beau. trop dans le savoir. Vous êtes trop dépositaires. Vous allongez trop. Vous aimez trop l’épaisseur. Trop la logistique. Vous êtes trop techniques. Trop dans les idées. Les institutions. Alors vous faîtes des blocs. Des monolithes. De la morale. Mais laissez-nous vivre. On s’en fout des dépositions. On veut la vie. On veut respirer. Et si la littérature nous en empêche, on ira voir ailleurs. On veut inventer. On veut inquiéter. On veut foutre la zone. La vie nous appelle à la zone. Au naufrage e nous-mêmes. Nous sommes des êtres qui de toute part déconnons. Nous déconnons de toute part et ça ne fait que commencer. La déconnade est la seule contre mesure. La contre-mesure face à ce qui nous est dit, dans la littérature et ailleurs. Votre pensée est la mesure qui convient trop à notre temps. Et il faut en découdre avec le temps. L’homme est un Mesrine en puissance. C’est un être qui déconne de toute part. C’est pour cela qu’il faut écrire des manifestes. Des manifestes pour qu’on nous foute la paix.   [Chronique]   La voix Avec pas de tombeau pour mesrine, se produit une sorte de tournants, ou en tout cas de distance, par rapport aux précédents textes de Charles Pennequin. Cette distance provient du fait que ce n’est plus précisément la même voix qui nous parle, nous interpelle, faisant tourner dans des boucles sa langue et le monde, le monde donné à vivre par la langue. Dès Dedans (Al dante), il y avait comme une forme d’écart entre celui qui écrit et celui qui est exprimé dans le texte. Écart qui provenait de la langue, de la parfaite mécanique des phrases, de la saturation même parfois. La langue trouvait son indépendance, s’échappait du nom au nom de l’auteur lui-même. Cet écart témoignait ainsi de quelque chose qui restait caché, de celui qui en son nom propre, au titre de ce qui touche son nom (l’implication du pronom personnel première personne du singulier), pourtant se tenait dans une certaine distance de ce qui était écrit, passant imperturbablement du je au on au il, faisant miroiter toutes les facettes d’une schizophrénie. L’exprimé n’était pas celui qui s’exprimait. Celui qui s’exprimait se dépliant en plusieurs sujets, pouvant même jouer à l’absurde la profusion des sujets : le brouillage de la catégorie du sujet. Ici, cet écart est estompé. Sans doute, la circonstance factuelle y fait-elle pour beaucoup. Pas de tombeau débute sur une forme anecdotique. Charles Pennequin dans le cimetière de Clichy à rechercher la tombe de Mesrine, à ruminer, littéralement parlant, le fait que son manuscrit sur Mesrine, présenté à l’éditeur qui lui avait commandé, ait été refusé. On devine que quelque chose se noue dans ce double mouvement. Mais surtout, on fait face à une voix plus sensible et personnelle que dans les autres textes, une voix qui s’ouvre dans une certaine souffrance. Ainsi avec pas de tombeau, nous sommes placés, grâce aussi à une langue plus sèche, plus tranchante, se refusant à trop tourner en boucle, non pas dans la distance de Charles Pennequin, mais dans la proximité réelle de celui-là qui écrit. Le pronom personnel d’une forme de témoignage ne le lâche pas. Proximité d’une souffrance et simultanément proximité de sa rage. D’ailleurs il n’écrit pas, il parle, il nous parle se parlant, il nous prend à témoin de ce qu’il pense, de ce qu’il dit sur Mesrine ou sur lui-même. Il nous apostrophe, nous autres qui le lisons. Il déborde, sans le dire le pacte du livre, pour nous immiscer dans une autre forme de relation. Proximité d’une souffrance qui était déjà dans les autres textes. Celle de vivre. Sismographie ≠ fictionnalité Ce n’est ni un essai que nous lisons, ni un roman, ni la biographie de Mesrine. Ce n’est pas non plus à proprement parlé une auto-fiction. C’est une chrono-bio-graphie de la conscience de Pennequin. Sorte de vibration sismique de la vie qui se fait au sein de l’écriture. Quasi une sismo-graphie de l’activité de la pensée. La pensée s’inscrit dans le temps de son mouvement. Si l’immanence a toujours caractérisé l’écriture de Charles Pennequin, au sens où la langue se nouant à elle-même se refuse de proposer toute forme de transcendance au texte, ici elle est d’autant plus accentuée au sens où nous sommes plongés dans une rumination personnelle, qui s’inscrit comme dans une marche. Comme si Charles Pennequin, tel qu’il le fait souvent en performance, avait enregistré sa voix dans un dictaphone traversant les allées du cimetière. Le refus du manuscrit, dont de fait nous comprenons que nous n’avons que quelques extraits dans cet ensemble, extraits remixés, mêlés à ce qui surgit là à partir du refus, est lié au fait que Charles Pennequin justement ne fictionnalise pas le rapport à Mesrine. Ne crée pas une doublure romancée. Ne compose pas une hagiographie, ni ne le pose comme un modèle. C’est d’ailleurs le problème que rencontre son éditeur (“ils aiment beaucoup mon travail mais trouvent que ce n’est pas assez romancé” (p.3)) Auparavant, il y avait très souvent des mentions biographiques dans les textes de Pennequin, que cela soit sur la caserne, ou bien le milieu intime, ou des anecdotes. Ici, tout se rapporte à un seul moment biographique. Pensée ininterrompue dans ce moment de recherche de la tombe, du tombeau qui ne se montre pas.   Il s’agit du témoignage de Pennequin par rapport à son rapport à Mesrine, et en quel sens ce rapport n’est pas seulement celui d’un observateur extérieur à un objet, mais implique une forme de relation affective avec Mesrine. Pennequin témoigne de la manière dont le motif Mesrine s’inscrit en lui, vient le faire réfléchir, implique des mouvements de pensée. Le témoignage — comme je l’ai expliqué à plusieurs reprises — serait ce qui caractériserait la littérature. La littérature...

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[News] Actualité de la semaine + livres reçus

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  Toutes les semaines, retrouvez la news de libr-critique, nous présenterons les livres reçus de la semaine, et nous annoncerons aussi certaines de nos diffusions à venir, notamment les diffusions vidéos issues des lectures auxquelles nous assistons. À venir : vous pouvez suivre en vidéo, à partir d’aujourd’hui, le 6ème anniversaire de la Mauvaise réputation (librairie indépendante de Bordeaux) qui a eu lieu le 12 septembre au CAPC. Après midi : "Tu la sens ma perf !" Au programme : Charles Pennequin,Thierry Lagalla, Taroop & Glabel, Joël Hubaut et Léa Lebricomte, Laurent Prexl et Stéphanie Elardi. À partir de mardi EDVIGE à VICHY (biotopsie 1) de l’AKS. Visuels esthético-cognitifs des présences humaines signifiantes au temps du fichage. L’Agence_Konflict_SysTM nous donne à découvrir son nouveau travail visuel, portant sur l’archivage des silhouettes topolocalisées. Livres reçus Marco Boubille, Loi n, postface de Jean-Marie Gleize, ed. Les petits matins, 87 p. ISBN : 978-2-915-87941-4. 12 €. [4ème de couverture] Comme on enfonce des épées dans la malle aux épées, tu sais ce cruel petit tour de magie où l’on demande tellement la permission de perforer quelqu’un avec sa permission et en silence, qu’à la fin il disparaît totalement. Second Life, un monde possible, essai, ed. Les petits matins, 136 p. ISBN: 978-2-915-87930-8. 17 €. Créé en 2003 par une société californienne, Second Life ne cesse d’attirer de nouveaux internautes chaque jour et d’intriguer les néophytes. Mais qu’est-ce qui se cache derrière ce monde virtuel ? Qu’est-ce qui s’y connecte ? Et pourquoi ? Qu’y fait-on ? Et comment ? Quel est son territoire et par quelles règles est-il régi ? Est-ce un jeu, un média, un nouveau modèle économique, une utopie réalisable, un eldorado du commerce électronique ? Tiendra-t-il sa promesse de seconde vie ? Sous la direction d’Agnès de Cayeux et de Cécile Guibert. Les auteurs : Xavier Antoviaque, Alain Della Negra et Kaori Kinoshita, Annie Gentès, Gréogory Kapustin, Marie Lechner, Nathalie Magnan, Carole-Anne Rivière, Annick Rivoire, Nicolas Thély. Jacques Villeglé, L’alphabet socio-politique 2008, Centre Georges Pompidou. L’alphabet de Villeglé de 2008, publié en carte. Cet alphabet sera disponible, lors de sa rétrospective au centre Pompidou qui aura lieu du 17 septembre 2008 au 5 janvier 2009. Livraison n°9, revue d’art contemporain, thème du numéro : Faire comme si tout allait bien. ISSN : 1631218X // ISBN : 978-2-913803-35-0. Raymond Roussel, L’allée aux lucioles, suivie de Jacques Sivan, Les corps subtils aux gloires légitimantes, ed.Les presses du réel, 189 p. IBN : 978-2-84066-251-8. 10 €. L’Allée aux Lucioles est l’unique inédit que Roussel aurait souhaité voir éventuellement publier, bien qu’il n’ait pu le terminer à cause, nous dit-il, de « la mobilisation de 1914 ». Lorsqu’on connaît l’exigence méticuleuse dont il faisait preuve quant à l’achèvement de ses livres, on peut mesurer l’importance qu’il attribuait à cette œuvre. Aussi, peut-on affirmer que c’est son inachèvement même qui, pour une part, lui donne sa texture de dentelle précieuse et irisée, de façon à former l’auréole fragile, vibrante et élégante de Locus Solus qui l’a immédiatement précédée. Loin d’altérer le texte, la présence de blancs, autant que les différents jeux de mise en abyme, caractéristiques et absolument essentiels au fonctionnement du dispositif mis en place, favorisent l’irruption d’une multiplicité de plans de consistance hétérogènes et apparemment hasardeux dont l’interaction rend problématique toute forme de légitimité. Celle, dans Impressions d’Afrique, de l’empereur Talou VII ou de Frédéric II dans L’Allée aux Lucioles. Mais plus fondamentalement encore, dans cet inédit comme dans Locus Solus, c’est la légitimité et le statut mêmes de celui qui se trouve être opératoirement et momentanément le garant de la bonne gestion et du bon fonctionnement des savoirs, soit, respectivement, Flavier et Canterel – deux personnifications du poète – qui se trouvent ici mis en crise. D’où la question posée en filigrane par Roussel : quels types d’agencements machiniques forcément contextuels, toujours à reconstruire, sont aptes à produire dans ce milieu chaotique une réalité nécessaire parce que judicieusement fonctionnelle, vraie, donc jubilatoire et glorieuse, en fonction de son degré d’utilité ? Glorieuse utilité, celle d’un corps : le corps opérateur de Flavier, flavescent parce qu’indéfiniment processuel. Le livre des Taxes, Taxes de la Sacrée Pénitencerie Apostolique, illustrée par Taroop & Glabel, ed. Sémiose, 87 p. ISBN : 978-2-915199-25-3. 15 €. Ce que vous allez lire est une histoire vraie.Toute ressemblance avec les personnages ayant existé est strictement authentique. Publié par Rome au début du XVIème siècle, ce recueil officiel des pêchés et du prix qu’il en coûte pour se racheter détaille par le menu, sans qu’il soit besoin d’épiloguer, les rapports entre Église et Argent, débauche et détournement de fonds, ostentation et escroquerie. Taroop et Glabel continuent ici le travail de sape entamé avec Mickey et les dévergondées, et mettent cette fois au jour ce texte inédit en France depuis 1879 en l’agrémentant de six dessins originaux. François Caodou s’ets occupé de l’édition scientifique du texte latin et de a traduction en français. Il est philosophe, enseignant et auteur d’un livre sur Bruno Schulz paru dans la même collection. Taroop et Glabel se définissent comme des observateurs et, que ce soit dan leur oeuvre plastique ou écrite, refusent le commentaire. En s’intéressant à une série d’attitudes et d’événements qui relèvent du pouvoir, ils se sont ouverts un champ de réflexion qui, de Lourdes à Disneyland, les conduit à Jésus et Mickey. DVD reçu Julien Blaine et Richard Léandre, Je rougis, ed. Incidences Vidéo poésie. 40 mn. ISBN : 978-2-916382-15-9. 20 € "Le son c’est avant tout sa contrebasse, suivi, précédé, “accompagné” de la voix, celle de la gorge, du palais et de la langue mais aussi celle du corps complet (gestes compris) et encore celle des conques ou celle de la berçante…"

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[Vidéo-lecture] Charles Pennequin au CAPC

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  Dans le cadre du 6ème anniversaire de la librairie galerie La Mauvaise réputation à Bordeaux, nous mettons en ligne les lectures qui ont eu lieu lors de la carte blanche donnée à la librairie par le CAPC le samedi 13 septembre 2008. 1ère lecture Charles Pennequin. On retrouvera à la fin de cette vidéo, un travail d’improvisation à partir de la France pue, qui se trouve dans son dernier livre publié aux éditions al dante, Pas de tombeaux pour Mesrine.

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[Entretien] Portrait de Sylvain Courtoux en poète de merde (3/3)

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Peu avant celui avec Sandra Moussempès, voici la dernière partie de l’entretien, intitulée "SC = Situations Courtoux" – sans doute la plus critique. Et en bonus : "Libr-Courtoux en 18 dates"… [Lire la première partie ; la deuxième]. SC = Situations Courtoux… ► FT : Puisque tu es lancé, abordons plus précisément la façon dont tu te situes par rapport à l’espace poétique. La vision que tu donnes du microcosme poétique dans Vie et mort d’un poète de merde est des plus satiriques : son inexistence économique en accentue la sclérose, voire la nécrose… de ton point de vue, c’est un monde fait de "suceurs" et de "sucés", d’"enculeurs" et d’"enculés", de renvois d’ascenseurs et de règlements de compte… un panier de crabes où s’affrontent des egos surdimensionnés… ► SC : Oui, y’a de ça. Disons aussi que Limoges me préserve vraiment de ce genre de merde (et encore, avec Internet, le mail, etc. – les news ou les bad news arrivent quand même très très vite). Et pourtant j’ai vu et je vois encore de tout : des auteurs qui font des revues pour pénétrer le milieu. Des auteurs qui ne programment seulement que ce qui est moins bien qu’eux. Des auteurs ne renvoyant jamais la balle par peur de se faire piquer la place et les privilèges qui vont avec. D’autres qui en intimident d’autres pour garder les tous petits privilèges du pouvoir que leur donne leur place dans le champ. D’autres encore qui aiment tout ce que font les autres, pour être aimé et invité (et publié) en retour. Ou bien encore des sortes de petits marquis qui ont un ego tellement sur-puissant (un putain d’ego, donc comme la chanson sur Vie et Mort) qu’ils ne lisent même pas le travail de leurs amis, ou des égotistes sur-puissants qui pensent qu’ils doivent être invités à tout, partout, par tous (car ceux-là rêvent un peu trop et font (en plus) du sous-Cadiot /réf. à Vie et Mort). Ça laisse (parfois) pantois. Alors, évidemment, j’ai essayé d’en rire dans Vie et mort. En usant de tout mon amour pour la "comedy rock", genre Spinal Tap (groupe parodique de hard-rock), et de toutes les possibilités que laisse le fait d’écrire des chansons. Un opéra-rock (puisqu’au départ c’est de cela qu’il s’agit) comme Vie et Mort n’a pu être écrit et joué (en live notamment, où chaque chanson est amenée par une petite anecdote marrante ou pas) que parce que je fais partie de ce milieu, que j’en connais les arcanes comme ma poche. Je n’aurai pas pu jouer avec tout cela, tout ce que j’ai vu, dans ma toute petite carrière entre guillemets, et écrire tout cela sans effectivement être en plein dedans. Mais être en plein dedans ne veut pas dire qu’on laisse la critique de côté, ça ne veut pas dire aussi qu’on se soumet placidement aux jeux d’entrisme et de pouvoir. Qu’on baisse son slip pour se la faire mettre énorme par derrière. Non. Critiquer le milieu et ses dérives (inévitables ?) autour du pouvoir de chaque ego ou des stratégies de ces egos-là, ne pouvait, à mon avis, ne se faire qu’en en rigolant. Uniquement. Un texte théorique + didactique, aurait été difficile à faire passer. Car, de suite, on vous aurait traité de jaloux, de wannabe-poet qui dégomme les autres pour mieux réussir, et surtout de mec qui veut se venger de ce qu’on lui a fait. Alors qu’avec Vie et Mort, tel qu’il est, je peux dire tout ce que je veux. Absolument tout. Tout en faisant très attention de rester drôle quand même. Mais il est vrai que ce sujet de la "compromission poétique", de la recherche absolue des places de parking, m’intéresse beaucoup en soi. Vie et mort c’est aussi pour ça. Une façon de me préparer à tout ce qui va m’arriver par la suite (rires). Mais bien sûr, le fait d’être à Limoges (dark city), où, côté poésie, il n’y a rien, me laisse loin de l’agitation pour le pouvoir de Paris ou des grandes capitales régionales qui ont de grands centres d’art ou de grands éditeurs. Bien sûr, beaucoup de mes amis (et alliés – car la poésie "c’est un labyrinthe de la mort où nous allons tous creveeeeeer", comme le dit une autre de mes chansons sur Vie et Mort) sont à Paris. Et niveau émulation poétique/théorique/etc., Limoges c’est pas ce qu’on peut appeler le top. Donc il y a des fois où j’aimerais être vraiment à Paris pour cette émulation de groupe, de mouvement, avec mes amis. Mais quand les bads arrivent, je me dis quand même que c’est peut-être pas plus mal d’être à Limoges (rires). En même temps il ne m’arrive pas des bads tous les jours – ça se saurait sinon (rires). ► FT : C’est justement parce que l’édition poétique fonctionne en huis clos que tu as tardé à publier, non ? Quelles sont précisément tes relations au "milieu parisien" ? Si l’on t’a bien suivi, le fait d’être exilé en province (rires) t’a dans le même temps éloigné des centres de décision littéraires et préservé des compromissions… ► SC : J’ai publié mon tout premier livre à 23 ans. Et mon vrai premier texte important (Nihil, Inc.) presque dix ans plus tard. C’est plutôt dans la norme je crois (rires) vu que Nihil, Inc. aurait dû sortir en 2006 si Al Dante n’avait pas eu ce gros problème (duquel il s’en est plutôt bien tiré) de faillite et étant donné qu’on publie maintenant de plus en plus tard. Effectivement, si Limoges m’empêche de trop me compromettre (rires), le milieu (poétique ou pas) parisien me manque parfois dans ma solitude. Son émulation en premier lieu. Et le fait de n’être pas à Paris ne m’aide pas beaucoup non plus pour trouver des dates pour les perfs avec Emmanuel Rabu pour le Vie et mort d’un Poète de Merde World-Tour ! Malgré mes envois et malgré le fait que l’on peut acheter le...

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[Revue] Université chilienne, n° 1

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Université chilienne, revue trimestrielle publiée par les éditions Nicanor Sensini (10, rue Aristide Briand 87350 Panazol), n° 1, juin 2010, 64 pages, 12 €. Nous tenons à saluer le premier numéro prometteur de cette revue à regarder, lire et méditer – que l’on gagnera à se procurer dès que possible dans certaines librairies ou par commande (contact@universitechilienne.fr). "Tu es fait pour la colère, écris dans la colère, pour l’ironie, écris dans l’ironie. Tu veux être ton temps, pousse jusqu’à l’acte ce qu’il te fait ressentir. Plus l’acte sera profond et inavouable, plus il sera une invention fidèle" (Joë Bousquet). Il est très rare de rencontrer dans nos campus un jeune étudiant de 19 ans qui, comme Antoine Parat – rédacteur en chef de l’Université chilienne –, œuvre à faire sien ce souhait de Walter Benjamin dans La Vie des étudiants (Œuvres, I) : "Dans sa fonction créatrice le monde estudiantin devrait être considéré comme le grand transformateur qui, en les situant dans une perspective philosophique, aurait à transformer en questions scientifiques ces idées neuves qui généralement surgissent plus tôt dans l’art et dans la vie sociale que dans la science." Placée à cette double enseigne, la première livraison d’Université chilienne nous offre un petit dossier sans précédent sur la poésie komie, quelques lignes de réappropriation patrimoniale et surtout un trio d’écrivains de premier plan – à qui, de surcroît, il a été demandé dessin, photomontages ou graphique. Charles Pennequin ouvre la route en appuyant sur la gâchette, faisant exploser "les culs serrés dans l’époque" pour "faire marcher" le réel – le mettre au pas. Cet Agencement Répétitif Déton(n)ant (ARD) délivre une vue saisissante du gâché de l’époque. À coups d’homophonies et de mots-valises, pour sa part, alors que les psys castrent, que les professeurs tombent dans la penchiée et que règne la poézigounette, Jérôme Bertin redonne vie à celui "qui lavera l’affront / des derniers de la crasse" : Antonin Artaud. Enfin, Sylvain Courtoux nous confie deux extraits de sa future autopoéfiction stilnoxienne, "combinatoire baroque" qui présente et une éthique et une esthétique inédites. Le stinox comme objet ambivalent, à la fois vecteur d’intégration et de marginalisation, voire de désintégration – comme catalyseur/révélateur poétique, dramatique et satirique…

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[News] Hivernales littéraires…

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Deux événements à ne pas manquer ce week-end : la Soirée historique de poésie sonore et numérique proposée par Philippe BOISNARD et Hortense GAUTIER au Centre DATABAZ ; les Escales Hivernales de Lille. ► LECTURES / PERFORMANCES DE POESIE SONORE ET NUMÉRIQUE : Jean-François Bory, Jacques Donguy, et Tibor Papp / samedi 11 décembre à 20h30 / entrée libre au Centre DATABAZ, 100 rue de Gond à Angoulême. Jean-François Bory, Jacques Donguy, et Tibor Papp, poètes et représentants historiques de la poésie visuelle, de la poésie numérique et de la poésie sonore. Ils ont chacun à leur manière poursuivi le travail des avant-garde telles que Dada, et le futurisme à travers des oeuvres polymorphes (revues, poèmes visuels, graphiques, sonores et multimédias, performances, expositions…) où ils ont éclaté et revitalisé le langage pour mettre la poésie sans dessus dessous.   ► 5ème Fête du Livre de Lille "Escales hivernales", 11&12 décembre 2010 (samedi 11 décembre : 13:00 à 22:00), Maison Folie Wazemmes (70, rue des sarrazins Lille). C’est à la Maison Folie Wazemmes, site culturel lillois d’exception, que la Fête du Livre de Lille Escales hivernales, qui a su s’imposer en quelques années comme un événement littéraire attendu et incontournable de la région, soufflera ses cinq bougies les 11 et 12 décembre 2010. Un anniversaire qui se fêtera par un programme littéraire de qualité, dont on retiendra avant tout le Café littéraire : * samedi 11, de 14H à 15H : "Le Travail de la langue", avec Christian PRIGENT, Charles PENNEQUIN et Dominique QUÉLEN. * dimanche 12, de 14H à 15H : "Écrire le réel", avec notamment Dominique FABRE et Olivia ROSENTHAL.

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[News] Hivernales littéraires (2)…

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Les temps sont-ils à la fête (sinon à la fête du livre !) ? Fête de fin damnée avec PODROME, encore une manifestation al dantesque qu’il ne faut pas manquer à Marseille à partir de demain soir (Gruppo, Prexl, Nowak Papantoniou…). Pour la 7e fête du livre de Lille, Escales hivernales, ce sera ce week-end, avec du beau monde (Caligaris, Emaz, Pennequin, Quélen, Varetz…). Entre Marseille et Lille, ça chauffe… ► MARSEILLE > Editions Al Dante, les grands terrains + 10 rue de Crimée. Vendredi 14 décembre, 19h > "Freaks on the Rocks", performance-concert de Nicolas Gruppo + Exposition de Nicolas Elhyani et Bertrand Rigaux (Al Dante, Les grands terrains, 8 rue Vian, Marseille 6e) & Samedi 15 décembre, 19h > Lecture (etc.) d’Antoine Deschamp + Exposition de Marie Baillet, Alexandre Gérard & Mylène Alberti (Al Dante, Les grands terrains, 8 rue Vian, Marseille 6e) & Dimanche 16 décembre, 17h > Marseille brûle-t-il?, Action-installation de Laurent Prexl + lecture performative de Stéphane Nowak Papantoniou + exposition de Nicolas Gruppo et Michel Zevort (10 rue de Crimée, Marseille 3e) PRODROME > (médecine) Signe avant-coureur, symptôme précédant une crise, une maladie. (Par extension) fait qui présage quelque événement. Sorte de préface, d’introduction à quelque étude, surtout à certains traités d’histoire naturelle. ► 7e Fête du Livre de Lille, Escales hivernales CCI GRAND LILLE 15 & 16 décembre 2012, à partir de 13H (Place de l’Opéra). Poètes, romanciers, nouvellistes, auteurs de livres jeunesse, de polars, de théâtre : plus de soixante-dix écrivains, et autant d’éditeurs vous donnent rendez-vous cette année encore, au coeur de la ville et du mois de décembre, pour prendre part aux festivités du week-end qui mettront à l’honneur une littérature plus que jamais vivante. De la grande librairie aux cafés littéraires, de l’espace jeunesse aux ateliers d’écriture et des belles parenthèses aux soirées de lectures, les occasions d’interpeller, de débattre, de questionner le monde qui est le nôtre et de partager le plaisir des textes ne manqueront pas autour d’écrivains qui témoigneront, une fois de plus, de la richesse et de la diversité de la littérature contemporaine. Avec notamment : Jean-Marie Blas de Roblès, Nicole Caligaris, le poète belge William Cliff, Didier Daeninckx, Thierry Hesse, Charles Pennequin, Dominique Quélen, Cécile Richard, Patrick Varetz… Télécharger le programme complet : ici.

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[News] News du dimanche

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Puisque le Salon du livre de Paris met à l’honneur la création éditoriale française, commençons par un spécial éditions de l’Attente. On se concentrera ensuite sur d’importants Libr-événements : PAN! po&phi à Limoges, Bernard Desportes sur France Culture, Marc Perrin en tournée pour son Spinoza in China… Mars avec les éditions de l’Attente Les deux dernières parutions des éditions de l’Attente ont comme point commun de combiner littéralisme et érotisme – ce qui explique que Jean-Paul Chague puisse faire rimer "grammairien" et "mammairien". Présentations éditoriales. ► Joseph Julien GUGLIELMI, Qu’un bref regard sous le calme des cieux, 2013, 122 pages, 14 €, ISBN : 978-2-36242-033-7. « Ces poèmes sont venus d’une lecture du livre Conditions de lumière d’Emmanuel Hocquard. » écrit Joseph Julien Guglielmi. Après plus de vingt livres publiés en France et à l’étranger, l’auteur est passé maître de la syntaxe saké. Mêlant les langues, sa philosophie charnelle prend une couleur encre et cosmos, sel et lueurs millésimés. Une lecture de lumière et tout tremble dans l’épaisseur des images sur le versant loin d’être lisse de son phrasé. Une atmosphère de haïku se dégage de ces vers minimalistes largement ouverts aux projections mentales du lecteur. Avec Qu’un bref regard sous le calme des cieux, la lecture nécessite des éclairages différents pour s’instruire de sciences et de techniques et se laisser porter par l’apprentissage du regard. L’auteur opère de subtils jeux de passe-passe syntaxique (en français comme en anglais) pour être au plus proche de notre langage actuel. Sa poésie révèle toujours de surprenantes formules grammairiennes et craque comme un glaçon plongé dans un vieux bourbon. ► Jean-Paul Chague, Expansion sans profondeur, 100 pages, 12 €, ISBN : 978-2-36242-034-4. « Est expansion dans un énoncé tout terme ou groupe de termes que l’on peut extraire sans que l’énoncé cesse d’être un énoncé, et que soient modifiés les rapports mutuels entre les termes restants… » Avec ce livre, Jean-Paul Chague poursuit un travail entrepris depuis 2005 : DIRE CE QUI EST.  Il travaille méticuleusement la grammaire de propos entendus et rarement interrogés. Avec des onzains à géométrie variable, sans ornements ni sentimentalisme (mais non sans sentiments), pensée et langage sont sans cesse confrontés. Il convoque par citation ses auteurs favoris, Gertrude Stein, Keith Waldrop, Emmanuel Hocquard, Paul Celan, Wittgenstein et bien d’autres, tissant leurs phrases dans les siennes pour soutenir son questionnement permanent sur ce que le monde fait au langage, et réciproquement. Quelques rendez-vous à ne pas manquer ► Rencontre avec Sandra Moussempès, Sébastien Smirou, Frédéric Forte du 4 au 24 mars à la Maison de la poésie de Tinqueux (51) 8 rue Kléber 51430 Tinqueux. ► Une exposition de dessins de François Matton du 5 au 30 mars à la librairie Mollat (rayon Beaux-Arts) à Bordeaux. Présentation de 4 planches extraites de Magic Tour (avec Suzanne Doppelt) et de dessins à l’encre de chine extraites de Dictionnerfs (avec Mathieu Potte-Bonneville) aux éditions Le Bleu du ciel et de 220 satoris mortels aux éditions P.O.L. ► Pour les Nantais, lundi 11 mars, 20h30, salle Vasse, une lecture à trois voix de Dépouilles de Eric Pessan. ► Le 15 mars à 20H30, lecture de Cécile Mainardi au Centre DATABAZ (100, rue du Gond, 16000 Angoulême), littérature et arts numériques. Avec Patrick Bouvet et Daniel Foucard. ► Les éditions de l’Attente vous accueilleront sur leur stand les 15 et 16 mars au salon de la poésie sous la halle des Chartrons à Bordeaux. ► Le 16 mars Exposition & Performances à Poéchicas avec Isabelle Jelen, Nadine Agostini, Nelly Maurel et Cécile Richard chez N’A QU’1 ŒIL 19 rue Bouquière à Bordeaux. ► Frédéric Forte à la librairie Le Genre urbain, Paris (20e) Le 19 mars à 20 h dans le cadre du Festival Concordan(s)e. ► Rencontre / Lecture avec Joseph Julien Guglielmi à l’occasion de la parution de son livre Qu’un bref regard sous le calme des cieux vendredi 22 mars 2013 à partir de 19 heures Librairie Michèle Ignazi 17, rue de Jouy 75004 Paris 01 42 71 17 00 métro : Saint-Paul ou Pont-Marie. ► Les éditions de l’Attente seront présentes les 5, 6 et 7 avril à L’ESCALE DU LIVRE de Bordeaux. ► Rencontre avec Frank Smith pour ETATS DE FAITS, lecture le samedi 6 avril à 20h30 chez N’A QU’1 ŒIL 19 rue Bouquière à Bordeaux. ► Rencontre & projection Bruno Fern le Vendredi 12 Avril 2013 à 19:30 à Caen Cinéma LUX. ► Une soirée-lecture pour découvrir ou redécouvrir avec plaisir les textes de cinq poètes caennais contemporains : Hughes Labrusse, Serge Ritman, Guy Allix, Bruno Fern et Isabelle Ménival. Lectures par Franck Achard et Françoise Labrusse. ► Et pour terminer, voici l’entretien que leur a consacré le site D-FICTION pour leurs 20 ans. PAN! Po&phi à Limoges Du 7 au 29 mars 2013, en Limousin, dans le cadre du Printemps des poètes : PAN! po&phi Du mercredi au samedi, de 14h30 à 18h30, galerie Lavitrine : œuvres de Charles Pennequin, Edith Azam, Stéphane Bérard ; œuvres vidéos de Stéphane Bérard, Raphael Boccanfuso, Jérémy Laffon, Olivier Leroi, Nelly Maurel, Charles Pennequin, Yao Qingmei ; exposition Sonrisa (en partenariat avec l’association LAC&S Lavitrine et l’Arthotèque du Limousin). Le 12 mars à 18h (galerie Lavitrine) : soirée lectures-performances : Christophe Hanna, Sylvain Courtoux, Stéphane Bérard. le 14 mars à 18h (galerie Lavitrine) : soirée lectures-performances : Charles Pennequin, Edith Azam, Marc Perrin. le 16 mars (CIAP de Vassivière) : performance Robert Cantarella : "Faire le Gilles". - L’association participe à la programmation et à l’organisation du stage de formation professionnelle "Poésie et philosophie" qui se tiendra dans le cadre du plan académique de formation de l’Education Nationale les 12 et 13 mars 2013. Intervenants du stage : Michel Deguy, Jean Gilbert, Christophe Hanna, Antonia Soulez. - le 20 mars à la galerie Lavitrine, à partir de 18h, vernissage de l’exposition Sonriza. Performance de Charles Lopez. Organisée par Lavitrine et l’Artothèque du Limousin. Libr-événements divers ► Rendez-vous ce mercredi 13 mars avec Bernard Desportes sur FRANCE CULTURE (00 H) pour son...

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[News] News du dimanche

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Ce soir, nos livres reçus vont vous faire passer de longues et riches soirées d’automne (Sivan/Pennequin, Fuente/Lahontâa, Filhol, Salzarulo). Ensuite, nos Libr-brèves variées : Collège international de philosophie, Prigent, Quintane, Novarina, Delaume/Grell…   Libr-livres reçus /FT/ ► Jacques Sivan / Charles Pennequin, Alias Jacques Bonhomme, Al dante, été 2014, 104 pages, 20 €, ISBN : 978-2-84761-734-4.  "Tout n’est désormais que gestion de stocks turnover petits business et grandes détresses" (p. 15). Cette jacquerie d’un temps et d’un genre nouveaux est d’une inventivité verbale et iconographique assez rare : ce montage critique qui ressortit aussi bien à l’univers des jeux vidéos qu’aux poésies du dispositif ou aux dessins satiriques nous plonge dans un monde violent labellisé SF, une dystopie qui nous rappelle notre réalité mondialisée, ne serait-ce qu’au travers des financiers de la Goldman’s Sack…   ► Laurence de la Fuente & Bruno Lahontâa, Performances éthologiques de Font, préface de Arnaud Labelle-Rojoux, éditions de l’Attente, septembre 2014, 100 pages, 19 €, ISBN : 978-2-36242-051-1. Ces performances éthologiques d’un drôle d’artiste – Font ! – sont des plus singulières : entre poésie loufoque et théâtre burlesque, elles nous invitent à observer la comédie humaine du point de vue animal. On découvrira donc de curieuses notions : "cinèse", "cleptobiose", "cronisme", "effet Coolidge", "mimicrie", "(nécro)phorésie"… Un passage irrésistible : "J’ai remarqué depuis peu que le port d’une tête de cheval lors de mon footing quotidien induit chez moi une accélération de cadence mais provoque malheureusement des changements de direction inopinés potentiellement dangereux" (38)…   ► Élisabeth Filhol, Bois II, P.O.L, septembre 2014, 264 pages, 16,90 €, ISBN : 978-2-8180-2045-6. "Il y a bien longtemps qu’un personnel n’est plus une ressource que l’on cultive" (p. 82). Bois II, ou la liquidation d’une entreprise familiale sur fond de mondialisation – OPA et autres manœuvres… L’âge du profit immédiat n’est rien d’autre que la négation de quelque 465 millions d’histoire – ce qui explique le tableau géologique inaugural. C’est dire que la réalité économique s’impose au détriment de tout autre aspect (géologique, sociologique, humaniste…). Doit-on se résigner face à ce fatum posé comme inexorable ? L’auteure de La Centrale accompagne la résistance d’une communauté organisée autour du comité d’entreprise : la force d’un "nous", la rotation des points de vue et l’intensité dramatique mettent efficacement en scène l’aventure d’un collectif qui enfreint la loi en occupant l’entreprise et en retenant contre son gré le responsable de la débâcle. ► Piero Salzarulo, En attendant Hypnos, Passage d’encres, coll. "Trait court", automne 2014, 20 pages, 5 €, ISBN : 978-2-35855-104-5. Si ce grand insomniaque qu’était André Gide redoutait la veille imposée, en revanche Louis-Ferdinand Céline lâche cette confidence dans Mort à crédit : "si j’avais bien dormi toujours j’aurais jamais écrit une ligne"… On gagnera à lire les courts opus de cette collection stimulante dans l’ensemble.   Libr-brèves ► Merci de signer et de faire circuler la pétition pour sauver le Collège international de philosophie. ► Christian PRIGENT - Le premier volet des "Six jours autour de Christian Prigent à Cerisy" est en ligne sur le blog Autour de Christian Prigent. Quant à la mise en ligne des numéros entiers de la revue TXT, le blog Cantos Propaganda en est au n° 3/4. ► Nathalie QUINTANE – Le numéro 157 du Matricule des Anges qui vient de paraître comporte un dossier sur Nathalie Quintane : "Son oeuvre défait les tiroirs et les rangements à idées. Sous le désordre apparent des choses, la vie retrouve une intensité joyeuse. Et combative. Nouveau livre à paraître : Les Années 10". / Écouter Nathalie Quintane sur La Vie manifeste : "Réinjecter de la politique dans la littérature". ► Jusqu’au 2 novembre 2014, exposition d’Ann Loubert et de Clémentine Margheriti. Samedi 25 octobre à 16H, lectures de Christophe Grossi, Jacques Moulin et Valère Novarina : halle St Pierre à Paris (2, rue Ronsard 75018). (Vient de paraître : Portique, poème de Jacques Moulin ; dessins d’Ann Loubert). ► Conférence lecture Chloé Delaume / Isabelle Grell, vendredi 14 novembre 2014 à 20H, Médiathèque François Mitterrand à Tours (2, esplanade Mitterrand : 02 47 54 30 46 – ou 30 42).

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[News] News du dimanche

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Ce soir, retour en images et audio sur l’exposition Amusements de mécanique (Suzanne DOPPELT) ; libr-événements : riches soirées à Angoulême (SUPERSONIQUE littérature) et 33e Marché de la poésie à Paris.   Retour sur l’exposition Amusements de mécanique (7 mai – 6 juin 2015), par Fabrice Thumerel Les œuvres présentées sont issues des corpus reproduits dans ses trois derniers livres, tous publiés aux éditions P.O.L. : Lazy Suzie (2009), La plus grande aberration (2012) et Amusements de mécanique (2014). À l’occasion du vernissage, le jeudi 7 mai, Suzanne Doppelt a fait une lecture d’extraits de son dernier livre Amusements de mécanique. Écouter un extrait : ♦ LOCO / L’ATELIER D’ÉDITION: 6, rue Charles-François Dupuis, 75003 Paris, France. T. 01 40 27 90 68 / ÉDITION : ANNE ZWEIBAUM (anne.z@latelierdedition.com) et ÉRIC CEZ (eric.c@latelierdedition.com). On doit cette exposition à Éric Cez, l’enthousiaste directeur des éditions LOCO, spécialisées dans les interrelations entre photographie, poésie et sciences humaines (on ne manquera pas de consulter leur catalogue).   Toute exposition de Suzanne Doppelt est à mettre en relation avec son concept d’IDO (Installation Déréalisante d’Objet). Avec Suzanne Doppelt, la poésie est quête d’une harmonie optique/poétique/géométrique et le poète « une tête chercheuse qui n’en finit pas de chercher des figures et des rapports, une série de rapports qui bougent l’ensemble à mesure. » D’où les divers dispositifs qui stimulent l’imagination et nous font VOIR le monde autrement, et même à l’envers : bande magnétique, appareils optiques et réflexifs, boîtes à malice, machines à donner le tournis – et même un simple trou, car « voir c’est toujours voir par un trou, le monde s’y perd et s’y ramasse à la fois »… Avec Suzanne Doppelt, le poète ne nous met pas tant la puce à l’oreille que la mouche à l’œil – et cette vision panoramique/kaléidoscopique nous plonge dans une réalité spectrale. Mieux, la poésie est ici perçue comme « chemin sonore où l’œil rivalise avec l’oreille. » Comme mimèsis tympanisée, donc. Avec Suzanne Doppelt, la poésie est enquête et épopée cosmopoétique : « on est au spectacle, celui des obscures méditations. »   Libr-événements ► 33e Marché de la poésie, place St Sulpice (75006 Paris), du mercredi 10 au dimanche 14 juin 2015 : télécharger le programme. ► Angoulême, 12 et 13 juin : SUPERSONIQUE LITTERATURE poésie / performance / film / art sonore ////// vendredi 12 juin _ au Conservatoire d’Angoulême 18h30 _ projection Bernard Heidsieck, la poésie en action (56 min, 2014) un film de Anne-Laure Chamboissier & Philippe Franck, en collaboration avec Gilles Coudert Bernard Heidsieck la poésie en action – extrait VaduzCe film dresse un portrait intime de Bernard Heidsieck, pionnier dès 1955 de la poésie sonore et fondateur en 1962 de la poésie action. Il invite à un voyage dans sa « double vie » d’artiste et de banquier et dans son œuvre, à travers un ensemble de conversations et de documents audiovisuels inédits. Des entretiens avec d’autres figures majeures de la poésie sonore viennent enrichir ce témoignage et dessinent un tableau vivant de l’histoire de la poésie sonore et de ses développements actuels. suivi d’une discussion avec Philippe Franck 20h30 lecture – performance de Charles Pennequin # Charles Pennequin est poète, un poète debout, et en action. Publication dans de nombreuses revues. Performances et concerts dans la France entière et un petit peu à côté. Vidéos à l’arrache. Écriture dans les blogs. Dessins sans regarder. Improvisations au dictaphone, au microphone, dans sa voiture, dans certains TGV. Quelques cris le long des deux voies. Petites chansons dans les carnets. Poèmes délabrés en public. Écriture sur les murs. Charles Pennequin écrit depuis qu’il est né. ///// samedi 13 juin _ à DATABAZ _ 16h_18h30 … CITY SONIC afternoon avec Philippe Franck # Présentation du livre City Sonic, les arts sonores dans la cité (Ed.La Lettre Volée) coordonné par Philippe Franck, directeur de Transcultures et du festival international des arts sonores City Sonic à Mons (Belgique). # City Sonic MIX (productions originales, sound art, poésie sonore, électro expérimental…du festival) par Paradise Now (Sub Rosa, Optical Sound, Transonic). Buvette et petite restauration sur place ! Philippe Franck (Belgique) Historien de l’art, concepteur et critique culturel, Philippe Franck est directeur de Transcultures. Il est le fondateur et directeur artistique du festival international des arts sonores City Sonic (depuis 2003) et des Transnumériques, biennale/plate-forme des cultures numériques (depuis 2005).

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[News] Libr-brèves

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Libr-brèves très variées avant même ce week-end : S. Courtoux à la radio ; le site d'E. Msika ; des nouvelles des Vents d'ailleurs ; rencontres à lire de Dax ; soirée "Ici poésie" à Caen ; soirée Gruppen...   ► On écoutera la première émission radio de Sylvain Courtoux sur Soundcloud : "Les Poètes-vestiaires"... ► On découvrira avec beaucoup d'intérêt le site d'Edith Msika. ► Des nouvelles des Vents d'ailleurs ♦ On découvrira bientôt le deuxième roman de Khaled Osman, La colombe et le moineau (à paraître le 26 avril), le recueil de poésie Mon nom est aube d’Abdourahman Waberi (10 mai) et les nouvelles Un passe-temps pour l'été de Martin MacIntyre, traduites du gaëlique et de l'anglais par Scadi Kaiser (26 mai). ♦ RV avec Bernardo Kucinski aux dates suivantes : - Mercredi 27 avril à 20 h chez Tschann Libraire en présence de Jean-Pierre Orban (directeur de collection « Pulsations »), Antoine Chareyre (traducteur) et Leonardo Tonus (université Paris-Sorbonne) : 125 boulevard du Montparnasse, 75006 Paris (métro Raspail ou Notre-Dame-des-Champs). - Dimanche 1er mai au Festival du Premier Roman organisé par Lecture en tête et parrainé par Yahia Belaskri : place de la Tremoille, 53000 Laval. - Lundi 2 mai à 19 h à l'université Paris-Sorbonne, rencontre animée par Leonardo Tonus en présence de Antoine Chareyre et Jean-Pierre Orban. En raison du plan Vigipirate et de l'état d'urgence, l'accès à la rencontre est uniquement autorisé aux personnes inscrites. Merci de bien vouloir vous inscrire en cliquant ici info@ventsdailleurs.com amphithéâtre Chauchy, escalier F, 3e étage, 17 rue de la Sorbonne 75005 Paris - Mardi 3 mai à 20 h Kathleen Evin reçoit Bernardo Kucinski dans son émission L'humeur vagabonde sur France Inter.   ► Rencontres à lire, Dax : samedi 23 avril au Théâtre de l'Atrium, à 20H30 Jean-Michel Espitallier (poète et batteur) et Claude Barthélémy (guitariste) ; à 21H30, Marc-Alexandre Oho Bambé (poète slameur) et Jésus Aured (accordéoniste). Dimanche 24 à 15H : Frank Smith et Claude Barthélémy (hôtel de ville, salle René Dassé).   ► Samedi 30 avril, à 17 h, à L’Artothèque – Espaces d’art contemporain, Palais Ducal, à Caen, l’association « ici poésie » proposera une lecture-rencontre avec Michaël Batalla, Charles Pennequin et Pascale Petit. ► Jeudi 5 mai, soirée organisée par la revue GRUPPEN à Paris.

[News] News du dimanche

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Avant que de poursuivre la série des Grands Entretiens avec Sylvain Courtoux et de clore celle proposée par Daniel Cabanis, mais également de rendre compte des derniers livres de Jean-Michel Espitallier, Charles Pennequin ou encore Annie Ernaux, sans oublier de vous inviter à faire moult provisions pour les vacances (Libr-retour / Libr-kaléidoscope / Libr-vacance), voici quelques RV de fin de printemps : les Eauditives, RV acousmatique de Chevigny, Publie.net au Marché de la poésie... ► Les 28 & 29 Mai 2016, les éditions PLAINE Page et la ZIP (zone d’intérêt poétique) présentent Les Eauditives, un festival d’art et de poésie en Provence verte en partenariat avec l’École Supérieure d’Art et Design Toulon Provence Méditerranée Pour sa 8ème édition, Le Festival Les Eauditives, organisé par les Editions Plaine Page & la ZIP (Zone d’intérêt poétique) de Barjols, nage vaillamment pour continuer à propager les voix, les sons et les textes des créations actuelles. Les Eauditives 2016, c’est 2 jours et 2 lieux de diffusion culturelle en Provence Verte. • Samedi 28 mai, au village de La Celle • Dimanche 29 mai au Musée des Gueules Rouges à Tourves. La poésie est partout, la musique aussi ! Editions, lectures, récitals, rencontres d’auteurs, performances et atelier voix, sur la place publique et le parvis, au musée, dans la mine, sur le carré ou dans le patio. Poètes émergents et auteur(e)s au long cours viennent en Provence Verte mêler leurs voix et leurs souffles, leurs sons et leurs textes. De B comme Hervé Brunaux, poéticien d’haiku-tualité, à V comme Laura Vazquez, éveilleuse de ritournelles musclées, en passant par Thomas Déjeammes, improvisateur préparé sur papier déployé, Vanda Mikšić (Croatie), poète et traductrice de langue source et déliée, Maxime Hortense Pascal, homérienne ethno-connectée, Charles Pennequin, rocailleur de mots érodés et enfin Brigitte Baumié et Marie Lamothe, neigeuses du silence en langue des signes. La plupart de ces auteur(e)s sont inédit(e)s et inouï(e)s dans cette 8ème édition. Maryvonne Colombani et Gérard Meudal, journalistes littéraires, accompagnent les auteur(e)s et leurs livres, publiés dans le cadre du Festival, et partagent leurs impressions de lectures. Dans cette édition, les musiques s’entremêlent aux voix des poètes. Roula Safar (Liban) mezzo-soprano et Yassir Bousselam (Maroc) violoncelliste eauditivent pour ce festival. Roula Safar anime, cette année, un atelier voix avec l’EIMAD du Comté de Provence (Ecole intercommunale de Musique, Arts et Danse). Les étudiants de l’ESADTPM (Ecole Supérieure d’Art et Design de Toulon Provence Méditerranée) expérimentent en public leurs performances avec la complicité de leur enseignant, poète et performeur, Patrick Sirot. ► Art Sonore & Musique Acousmatique face à la tenture de Pythagore Vendredi 3 juin à 20h - Château de Chevigny 21140 Diffusions acousmatiques Christian ELOY, Yuko KATORI, Guillaume LOIZILLON, Frédéric MATHEVET, Émmanuel MIEVILLE, Benjamin MINIMUM, Alexandre del TORCHIO Vendredi 3 juin à 24h - Mont Télégraphe (départ @ CRANE lab) Paysage nocturne en écoute DESARTSONNANTS Samedi 4 juin à 16h - Musée & Parc Buffon - Montbard 21500 « Canopée » parcours-installation in situ Gilles MALATRAY & Sterenn MARCHAND PLANTEC Samedi 4 juin à 20h - Château de Chevigny 21140 Diffusions acousmatiques Hubert MICHEL, Isabelle de MULLENHEIM, Célio PAILLARD, Duncan PINHAS, Fabien SAILLARD, Jean VOGUET, wal°ich ► Du 8 au 12 juin, Marché de la poésie (Paris, place St Sulpice). Pour la première fois, les éditions Publie.net auront un stand au Marché de la Poésie ! L'occasion de venir à la rencontre de nos auteurs, de découvrir nos textes, d'en écouter certaines lectures… Seront présents : Julien Boutonnier, François Rannou, Jacques Ancet, Sabine Huynh, Virginie Gautier, Laurent Grisel, Michaël Glück, Guillaume Vissac, Philippe Aigrain […] Planning en cours d'élaboration, d'autres auteurs seront très certainement présents ! Programme des signatures, rencontres et lectures à venir très vite ! Vous pourrez vous procurer des livres de la collection L'Inadvertance (poésie) mais également des collections Temps réel (littérature contemporaine), Machine Ronde (voyages & paysages), Horizons (photographies & textes). L'INADVERTANCE http://www.publie.net/le-catalogue-numerique/litterature-francaise/linadvertance/ TEMPS RÉEL http://www.publie.net/le-catalogue-numerique/litterature-francaise/temps-reel/ LA MACHINE RONDE http://www.publie.net/le-catalogue-numerique/monde/la-machine-ronde/ HORIZONS http://www.publie.net/le-catalogue-numerique/art/horizons/ PLUS D'INFOS http://poesie.evous.fr/34e-Marche-de-la-Poesie-sa-Peripherie-tout-le-programme.html

[Chronique] Charles Pennequin, Ce fut un plaisir, par Jean-Paul Gavard-Perret

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Charles Pennequin, Ce fut un plaisir, Poésie fautive, Retour sur les décombres, Voyage dans un dedans, Poèmes tapés, 44 p., Cantos Propaganda Production, 27800 Aclou, printemps 2016. Sous son aspect d’à-peu près, le texte de Charles Pennequin est l'aboutissement d'un lent travail d'approche et de révision en vue de casser le beau langage et donner cours à une voix scélérate. Il s'agit d’en dégager des constantes parmi des inconstances et de laisser des traces lisibles des « reprises ». Le corps du scripteur s’y dédouble dans une mise en abyme. L’auteur n’en est pas vraiment un et le sujet non plus. Du moins c’est ainsi qu’ils se « posent ». Les poèmes s'ouvrent et se referment par effets d’ombres et de lumière. Le noir d’ombre s’oppose au "blémissement" du monde dont le narrateur se veut ignorant de tout dans une théâtralité à la Beckett. Chaque fragment expose une énigme et un abîme figuratif du garnement et de son double. Ce qui se montre se cache et se pense tout autant. Une pulsation existentielle sourd du plus profond pour l'émotion tournée en ridicule. Les portraits se répondent de manière ironique dans les vibrations des mots aux divers registres dont la variété crée une suspension, un point d'équilibre. Ils traversent la page pour tenter d’approcher l’impénétrable. Soudain d'autres paupières se soulèvent dans la mémoire. Des ombres proches mais par essence impalpables touchent une paroi, ébranlent la hanche d'une femme, ou la joue d’un gamin. Pennequin ne cesse de multiplier naufrages et renaissances. Reste néanmoins comme constante le « si je suis » de Beckett auquel l’auteur donne une ébauche entre le moi et son autre, l’être et le non-être.

[News] News du dimanche

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Pour passer le cap de juin, RV sur la radio de Sylvain Courtoux ; à Paris (Librairie Texture), Clermont-Ferrand (2e Salon des Voix mortes), Nice (expo Supports/Surfaces)...   ► À écouter, par Sylvain Courtoux : La poésie/Vestiaires #3 - Les filles de la poésie : https://soundcloud.com/sylvain-courtoux/les-poetesvestiaires-3-les-filles-de-la-poesie-emission-du-13-mai-2016 ► Jeudi 2 juin à 19h30, lecture à Texture (Librairie Texture, 94 boulevard Jean Jaurès Paris 19e), avec notamment Pierre Drogi (Anémomachia, ed.Lanskine) et Emmanuèle Jawad (Faire le mur, ed.Lanskine). ► 2e Salon des Voix mortes à Clermont-Ferrand (Raymond Bar : 1, rue du Pré la Reine), 3 et 4 juin 2016. La littérature FNAC-Cultura-Télérama vous emmerde ? Nous aussi ! Venez découvrir de vrais auteurs qui écrivent de vrais bouquins, publiés par de vrais éditeurs. Stands, Lectures, Concerts, Bouffe & Picole sur place. AU PROGRAMME : VENDREDI 3 JUIN 21h15 - Luna Baruta, Louise Pothier et Astrid Toulon du collectif Dans la bouche d'une fille 22h - Henri Clerc & Luna Baruta 22h45 - Marlene Tissot 23h30 - Baptiste Brunello 00h15 - Cougar Discipline SAMEDI 4 JUIN 21h15 - Christophe Siébert + Horse Gives Birth to Fly 22h - Sylvain Courtoux 22h45 - Bibi Konspire (alias Charles Pennequin et son big band) 23h45 - Boris-Crack 00h30 - Mathias Richard + Antoine Herran + Vidéos, rencontres, etc. EDITEURS PRESENTS : Gros Textes Caméras Animales Al Dante Trash Lunatique La Belle Epoque EXPOSANTS : MARC BRUNIER MESTAS http://print-temps.over-blog.com/ ANNE VAN DER LINDEN http://www.annevanderlinden.net/ TOM DE PEKIN http://tomdepekin.tumblr.com/ CLOTHILDE SOURDEVAL http://clothilde-sourdeval.tumblr.com/ SUPER DETERGENT http://superdetergent.tumblr.com/ LILAS http://lalilas.over-blog.com/ THIERRY TOTH http://thierry-toth.tumblr.com/ JOEL HUBAUT http://joelhubaut.jujuart.com/ MAVADO CHARON http://mavadocharon.blogspot.fr/ FANNY HO https://deuxrien.wordpress.com/ TOM RECK ► S U P P O R T S / S U R F A C E S / Exposition dans le cadre de la Carte Blanche à Ben. Vernissage le vendredi 10 juin 2016 à partir de 18h. André Pierre Arnal  – Vincent Bioulès – Louis Cane – Marc Devade – Daniel Dezeuze  – Noël Dolla –Toni Grand – Bernard Pagès – Jean-Pierre Pincemin – Patrick Saytour – André Valensi – Claude Viallat Pincemin Jean-Pierre Pincemin, « Sans titre », 1969, 250 X 206 cm, Technique mixte Le mouvement Supports / Surfaces, fondé officiellement en France en 1971, met en avant l’idée que ce n'est plus seulement le sujet mais également les éléments constitutifs de la peinture (supports, méthodes et techniques de réalisation) qui ont une importance dans la réalisation artistique. Le but est ainsi de tenter de faire de la peinture autrement en utilisant de nouveaux moyens picturaux. La Galerie Eva Vautier souhaite, à travers cette exposition, rendre hommage à ce groupe d’artistes qui a contribué à de nouvelles approches artistiques que les générations suivantes continuent d’explorer. L’exposition présentera plusieurs oeuvres de l’époque ainsi que des documents historiques. Galerie Eva vautier 2 rue vernier 06000 Nice France Du mardi au samedi de 14h à 19h  et sur rendez-vous contact: galerie@eva-vautier.com tel: 09.80.84.96.73 www.eva-vautier.com
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